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7 millions de travailleurs pauvres !


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7 millions de travailleurs pauvres

La face cachée des temps modernes
lundi 2 octobre 2006 par Info impartiale et pluraliste.
 
"7 millions de travailleurs pauvres, la face cachée des temps modernes", livre de Jacques Cotta, se trouve maintenant en librairie. Une enquête de terrain sur notre réalité sociale qui permet de poser quelques questions essentielles dans la période électorale qui s’annonce...

Jacques Cotta, 7 millions de travailleurs pauvres

La face cachée des temps modernes

Librairie Arthème Fayard - VIII-2006. 302 pages - 19€ ISBN : 35-2759-5

Plus de 7 millions de salariés perçoivent un salaire inférieur à 722 euros par mois et se trouvent dans l’incapacité de se nourrir, de se loger ou de s’habiller décemment de même que leur famille. Plus de 12 millions ont moins de 843 euros de revenu mensuel. Plus de 3 sans domicile fixe sur 10 ont un boulot à temps complet, partiel ou précaire, gagnent souvent entre 900 et 1 300 euros, et cherchent pourtant soir après soir où dormir... Entre la moitié et les deux tiers des femmes qui travaillent ont un contrat au sigle étrange - CES, CIE, CEC... -, touchent moins de 750 euros par mois, ont un enfant, vivent seules ou avec un conjoint au chômage et forment 90 % des familles monoparentales...

Nous voilà dans le monde des travailleurs pauvres !

Alors que jamais le pays n’a été aussi riche - le PIB est en progression constante depuis les années 1990 -‘ la précarité s’est développée sur un mode exponentiel. En dix ans, l’intérim a augmenté de 130%, le nombre de CDO de 60 %, les CDI de seulement 2 %. Plus d’un million de personnes bénéficient du RMI, plus de 500 000 de l’allocation solidarité. Cela n’arrive qu’aux autres ? Erreur ! Tout le monde peut être concerné du jour au lendemain après un drame personnel, un événement familial, un licenciement... Au cours de cette enquête, dans la lignée du Peuple d’en bas de Jack London ou de tians la dèche à Paris et à Londres de George Orwell, Jacques Cotta a rencontré des personnes qui le savent bien : André, ancien prof surdiplômé, Éric, assureur autodidacte, Jean-François, boucher charcutier, Yves, coiffeur dans la marine reconverti sur la terre ferme, Étienne, informaticien recyclé dans le gardiennage, Roland, manutentionnaire, Jean, jardinier... Autant de travailleurs dont on n’aurait jamais soupçonné, au premier abord, qu’ils pouvaient être touchés par cette nouvelle pauvreté, Ils avaient une famille, une maison, pignon sur rue, et ils ont tout perdu.

Le sujet dérange. Hommes politiques et médias n’en parlent que rarement Tout au plus comptabilise-t-on, en hiver, les morts de froid, en les présentant comme des « SDF », sans autre précision. Puis l’information est reléguée au second plan.

Le thème sera sans doute au coeur des débats dans la perspective des élections de 2007. L’occasion, donc, de poser quelques questions à ceux qui nous gouvernent ou qui en ont l’ambition...

Journaliste, Jacques Cotta a collaboré à Radio France, à divers supports de presse écrite ainsi qu’à plusieurs émissions de télévision (Droit de réponse, Envoyé spécial...). Réalisateur de nombreux films d’investigation, dont Front national : la nébuleuse, récompensé par un 7 d’Or, il est actuellement en charge de la série de documentaires Dans le secret de... sur  france 2....

 

Plus de 12 millions de français ont moins de 843 € de revenu mensuel. Plus de trois sans domicile fixe sur dix ont un boulot à temps complet, partiel ou précaire, gagnent souvent entre 900 et 1 300 €, et cherchent pourtant soir après soir où dormir... Entre la moitié et les deux tiers des femmes qui travaillent ont un contrat au sigle étrange - CES, CIE, CEC... -, touchent moins de 750 € par mois, ont un enfant, vivent seules ou avec un conjoint au chômage et forment 90% des familles monoparentales...
Nous voilà dans le monde des travailleurs pauvres ! Alors que jamais le pays n’a été aussi riche - le PIB est en progression constante depuis les années 1990 - la précarité s’est développée sur un mode exponentiel. En dix ans, l’intérim a augmenté de 130%, le nombre de CDD de 60%, les CDI de seulement 2%. Plus d’un million de personnes bénéficient du RMI, plus de 400.000 de l’allocation solidarité.

Cela n’arrive qu’aux autres ? Erreur, Tout le monde peut être concerné du jour au lendemain après un drame personnel, un événement familial, un licenciement... André, ancien prof surdiplômé, Éric, assureur autodidacte, Jean-François, boucher charcutier, Yves, coiffeur dans la marine reconverti sur la terre ferme, Étienne, informaticien recyclé dans le gardiennage, Roland, manutentionnaire, Jean, jardinier... Autant de travailleurs dont on n’aurait jamais soupçonné, au premier abord, qu’ils pouvaient être touchés par cette nouvelle pauvreté. Ils avaient une famille, une maison, pignon sur rue, et ils ont tout perdu.

Je sais le sujet dérange. Hommes politiques et médias n’en parlent que rarement. Tout au plus comptabilise-t-on, en hiver, les morts de froid, en les présentant comme des"SDF" trois lettre pour désignées ceux qui ont tout perdus, sans autre précision. Puis l’information est reléguée au second plan.
Le thème, sera au coeur du mouvement que nous voulons créer...  dans la perspective des élections de 2012.

« SOYEZ NOMBREUX A NOUS REJOINDRE,POUR CRÉER CE MOUVEMENT »

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Les sans-domicile "ne constituent pas un monde coupé de la société" et près d'un tiers ont un travail, majoritairement comme ouvrier ou employé sans qualification, selon une enquête de l'INSEE.

Cette vaste enquête sur les sans-domicile fait aussi ressortir que 800.000 personnes ont dû séjourner au moins une fois dans la rue ou dans un centre.

Dans la préface de cet ouvrage, Marie-Thérèse Join-Lambert, ancienne présidente de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale, note que les "sans-domicile ne constituent pas un monde coupé de la société" et que "près du tiers ont un travail (plus dans l'agglomération parisienne) majoritairement comme ouvrier et employé sans qualification".

Elle note aussi que la population des sans-domicile est plutôt masculine et jeune. On y compte quatre fois plus d'étrangers que dans le reste de la population, dont un dizième de non-francophones, près d'un tiers de jeunes adultes de 18 à 29 ans (un quart dans l'ensemble de la population), des femmes jeunes (égalité hommes-femmes chez les 18-24 ans) et des personnes accompagnées d'un ou plusieurs enfants (un quart).)

L'enquête a été effectuée en janvier 2001 auprès de 4.000 personnes francophones de 18 ans et plus fréquentant les services d'hébergement ou de distribution de repas chauds dans 80 agglomérations.

La définition retenue pour les sans-domicile est que la personne ait, la nuit précédente, eu recours à un service d'hébergement ou ait dormi dans un lieu non prévu pour l'habitation, ce qui représente un groupe plus large que les seuls sans abri.

 

La france c'est aussi ça, ne l'oublions pas....


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