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Seul un chômeur sur deux est indemnisé par l’assurance chômage

Sur 10 personnes au chômage (y compris les seniors dispensés de recherche d’emploi), cinq sont indemnisées par le régime d’assurance chômage, une reçoit l’allocation spécifique de solidarité (ASS), une perçoit le RMI.
Une personne sur 10 au chômage est indemnisable mais non indemnisée. Soit pour cause d’activité réduite, soit pour cause de délai de carence, lorsqu’elle est inscrite de fraîche date sur les listes de l’ANPE.
Deux personnes sur 10 au chômage ne perçoivent rien du tout.
Les causes de la non indemnisation

       57% des chômeurs ne sont pas indemnisés faute d’avoir suffisamment cotisé.
       17% ne sont pas indemnisés car en fin de droits.
       26% sont indemnisables mais non indemnisés, pour cause d’activité réduite, ou sur le point de l’être.

La précédente réforme de 2003 a augmenté le nombre de chômeurs non indemnisés. Cette réforme a coupé l’accès à l’indemnisation des personnes ayant le moins cotisé (4 mois dans les 18 derniers mois) et raccourci de 30 à 23 mois, la période générale d’indemnisation. La colère des associations de chômeurs

Les associations de chômeurs MNCP, AC!, APEIS et le comité chômeurs de la CGT ont jugé lundi « inacceptable » les sanctions « lorsque l'emploi fait défaut ».
« C'est de la communication, c'est de la manipulation statistique, c'est opposer sciemment les chômeurs aux travailleurs, c'est rendre les chômeurs responsables de leur situation », ont-elles accusé.
Pour ces organisations, « lorsque l'on enchaîne des contrats précaires, souvent mal rémunérés, qui représentent aujourd'hui près de 75% des offres d'emploi, il doit être compris et accepté que des chômeurs refusent ce type d'emploi et continuent leur recherche d'un emploi à plein temps, en CDI ».
« Les chômeurs font valoir, à juste titre, leur droit à une assurance à laquelle ils ont souscrit (l'assurance-chômage est financée par les cotisations) », rappelle le communiqué.

 

On s'aperçoit que le MEDEF pilote en sous main ce projet de loi sur la remise en questions des règles des contrats de travail. Le CPE et le CNE ont vécus, ils n'ont rien démontré de positif pour les salariés, les rapports officiels sont là pour le rappeler, cela n'a pas fonctionner mais le patronnat et les dirigeants politique de droite ont essayé de "casser" quelque part, le droit au travail . Maintenant, ils s'attaquent au contrat de travail en CDI des salariés, aujourd'hui encore législativement protégé par le code du travail, mais si un tel projet de loi de réforme du droit au travail passe, le code du travail sera remis en cause pour longtemps, sans jurisprudences pour le salarié,livré à une forme de pression exercée sur lui, par l'employeur dans le cas de rupture de son contrat de travail. Comme le dit M. BARNIER, seul quelques catégories de salariés pourront tirer leurs épingles du jeu, la plus part d'entre eux se verront contraint d'accepter les conditions émises par les employeurs. On est bien dans un rapport de force déséquilibré. Tout cela, soit disant, "pour s'adapter aux contraintes internationales du marché du travail de plus en plus exigeantes" que dit le MEDEF et certains dirigeants politiques !!? Vis à vis de quoi, de qui? des nouveaux pays de l'Union Européenne ou d'ailleurs, des pays où les salaires sont 100 à 200 fois moindres qu'en France et où les salariés sont corvéables à merci avec des conditions de travail, d'hygiène et de sécurité, dignes du 19ème siècle!!? Pourtant, nos économistes démontrent que les bénéfices de nos entreprises françaises ne se sont jamais si bien portés... preuve est faite que les salariés français dont ont menaces régulièrement, pour leurs piètres rendements, de délocaliser leurs sociétés, avec leurs "mauvais" contrats de travail, sont quand meme parmis les meilleurs travailleurs productifs et performants du monde. Bonne lecture.

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